NAGIB RACHID

Bienvenus

dans notre style des arts martiaux vietnamiens

Minh Long Tay Son Vo Dao

Maroc taroudant

ASSOCIATION LES AIGLES NOIRS

VOCO  TRUYEN  VIET – NAM

MINH LANG TAY SON VO DAO

Minh long en france

L'Art Martial Vietnamien a été introduit en France depuis 1918 après la première guerre mondiale, à la suite de l'arrivée des combattants vietnamiens en France pour combattre aux côtés des français. Cependant, c'est à partir des années 70 qu'il a commencé à se développer en france. En effet, la guerre civile au Vietnam a conduit nombre de maîtres et d'experts à fuir leur pays. Tout naturellement, c'est vers la France que la majorité d'entre eux s'est tournée. C'est ainsi que le 3 novembre 1973 : la Fédération Française de Viet Vo Dao a été officiellement et légalement déclarée à l'initiative de maître PHAN HOANG. A cette époque, la fédération comptait six styles fondateurs :

• Minh Long du maître Tran Minh Long
  
• Than Long du maître Nguyen Dan Phu
  
• Vovinam des maîtres Dao et Ba Hien
  
• Kim Long/Hau Quyen du maître Nguyen Trung Hoa
  
• Han Baï du maître Tasteyre Tran Phuoc
  
• Qwan Ky Do du maître Pham Xuan Tong

Les Maîtres Fondateurs du VVD en France, en 1973. Ils effectuent ici le salut VVD .De gauche à droite, TASTEYRE TRAN PHUOC ; NGUYEN DAN PHU ; PHAN HOANG ; TRAN MINH LONG ; PHAM XUAN TONG.Maîtres Fondateurs absents sur cette photo : BUI VAN THINH ; NGUYEN TRUNG HOA.

VO CO TRUYEN VIETNAM

    Le Vo Co Truyen (qui signifie art martial traditionnel et ancien) est un terme générique qui désigne au Vietnam tous les styles anciens. Il existe ainsi une Union Vietnamienne de Vo Co Truyen qui regroupe l'ensemble des Écoles traditionnelles vietnamiennes, qui sont par ailleurs toutes affiliées à la Fédération des Arts Martiaux (Lien Doan Vo Thuat Co Truyen Viet Nam). Cette dernière  regroupe quant à elle, l'ensemble des arts martiaux représentés au Vietnam quel que soit leur origine ( Karaté, Tae Kwon Do, Judo, Penchak Silat, Kung Fu "Wu Shu", Aikido et les arts martiaux Vietnamiens sous les appellations diverses de Vo Co truyen, Vo Dao, Vo Binh Dinh, Vo Thuat vietnam...).

    En France, c'est le nom qui a été choisi par notre style pour remplacer le terme Viet Vo Dao qui bien que plus connu, était trop lié au seul style Vovinam. En effet, lors de la création de la première fédération regroupant les arts martiaux vietnamiens en 1973, les fondateurs avaient reçu du patriarche Le Sang (Vovinam à Hanoï) l'autorisation de regrouper les différents styles représentés sous le nom générique de Viet Vo Dao. Depuis cette époque, le terme a continué à être utilisé, en France, indifféremment par tous les styles vietnamiens quel que fut leur origine. Au Vietnam, au contraire le terme Viet Vo Dao est exclusivement réservé au Vovinam. 

    L'Association Xich Minh Long France est donc une association qui a été créée dans le but de promouvoir le style Xich Minh Long, d'éditer des documents de formation, et de favoriser la solidarité et les échanges entre les différents clubs du style à travers le monde. C'est sous son égide que se tiendra la deuxième Coupe de France Minh Long, ainsi que les prochaines rencontres internationales.

    L'adhésion est obligatoire pour tous les clubs du style Xich Minh Long et coûte15 €. La cotisation est fixée à 5€ par adhérent (chaque pratiquant licencié dans le club). Cette cotisation ne remplace pas la licence fédérale, qui est bien sur requise pour tous les pratiquants. C'est cette adhésion qui permet l'utilisation des termes "Minh Long" et  "Xich Minh Long" qui sont par ailleurs déposés auprès de l'INPI, afin de protéger et préserver l'authenticité de notre style.

Minh long au Maroc

L'art Martial Vietnamien a été introduit au Maroc depuis les années 70 sur le terme viet vo dao. Dire que l'on fait viet vo dao. vo co truyen signifie seulement que l'on pratique un style originaire du viet-nam. C’est tout.
Il convient toujours de précisé le nom du style, exemple pour ce qui nous concerne : Minh long

Maître frédéric Marion représentant du style Minh Long

et le Maître Ahmed RAJI directeur technique National du Maroc

Pratiquez le Minh long signifie entrez dans une grand famille mondial ou la fraternité des hommes et fondamental et ou l’amitié est ou dessus de toute considération racial politique et religieuse Nous pratiquons un VO co truyen Vietnam style minh long qui nous permet de nous exprimer dans différents domaines Technique variée : Ciseaux, balayages, self-défense, lutte, respiration, chute, roulades, casse spectaculaire,….) Divers coups : Poings, pieds, coudes, tranchant, pique, griffes, paumes, têtes, genoux, saut….) - Quyen - Théorie et philosophes - Technique de combat - travail interne et externe - la pratique se prolonge avec l’usage de armes traditionnelles Un art martial qui se veux complet Son but : formation de l’homme vrais Son principe : harmonie en toute chose (souplesse et force) Son symbole : le bambou droiture et desinteresment. Sa divise : être forte pour être utile - technique de combat et art de la vie Le long de son chemin chaque pratiquant découvrira parallèlement de son evolution technique la profondeur du style Minh Long

Les faits importants marquant

l’Histoire du VIETNAM

Une époque Légendaire

Les récentes recherches vietnamiennes confirment l’existence d’une époque dite "légendaire" des Rois HUNG remontant jusqu’au IIe millénaire avant Jésus Christ et régnant sur le Royaume de VAN LANG. Cette période se situe de 2879 à 258 avant J.C. sous la dynastie de HUNG VUONG 1er.

Le pouvoir se transmet de père en fils et la dynastie va régner pendant 18 générations. Chaque souverain régnant 150 ans, on comprend pourquoi cette période a été qualifiée de légendaire.

HUNG VUONG 1er, roi très célèbre, est considéré comme fondateur du VIETNAM. C’est en effet sous sa dynastie que l’art martial ainsi que la médecine traditionnelle se sont structurés, en même temps que la philosophie.

C’est aussi sous son règne que naquit la coutume du tatouage: comme les habitants qui se livraient à la pêche étaient la proie des crocodiles, le roi leur ordonna de se tatouer le corps de figures de monstres marins, ces animaux n’attaquant point leurs semblables.

Du Royaume VAN LANG au Royaume AU LAC

Le règne des HUNG VUONG prend fin en 258 av. J.C., lorsque THUC PHAN détruit le VAN LANG, nomme son royaume AU LAC et établit sa capitale à CO LOA au nord d’HANOI.

La citadelle de CO LOA subsiste toujours. En 1958, l’on découvrit au sud des remparts un stock de plusieurs milliers de pointes de flèches en bronze, puis peu après tout autour de la citadelle, des haches en pierre polie et en bronze et d’autres pointes de flèches.

Enfin en 1966, trois socs de charrue en bronze.

Les royaumes de VAN LANG et de AU LAC appartiennent à l’âge du bronze appelé civilisation dongsonienne du nom de son site: DONG SON (province de THANH HOA) où des fouilles pratiquées en 1925 révèlent pour la première fois l’existence d’une riche culture de l’âge du bronze.

Dix siècles d’occupation chinoise

De 214 av. J.C. à 939 après J.C., le royaume AU LAC ne peut résister à l’occupation chinoise. Il est englobé dans l’empire féodal HAN dès le IIe siècle av. J.C..

La période de domination étrangère se prolonge pendant dix siècles, mais n’arrive cependant pas à briser une résistance tenace à caractère national, ni à étouffer une culture déjà formée.

Au Xe siècle, dans un dernier sursaut, le pays se libère entièrement pour se constituer en un état indépendant appelé "DAI VIET". De 944 à 968, une guerre civile suit le départ des chinois.

L’ART MARTIAL, complément de l’art militaire

Plusieurs dynasties royales se succèdent jusqu’en 1288. Les plus importantes sont celles des LY (1009 1225), des TRAN (1225 1400). Elles dotent le pays d’une administration efficace, bâtissent une œuvre nationale solide: développement de l’économie et de la culture, intégration des régions montagneuses, défense nationale efficace contre les puissantes armées de l’Empire féodal chinois, et en particulier contre les invasions mongoles du XIIIe siècle.

Le DAI VIET résiste victorieusement grâce à une cohésion politique sans faille. Une organisation et un art militaire appropriés défont complètement plusieurs centaines de milliers de soldats des armées mongoles.

De la période d’invasion chinoise (214 av. J.C.) jusqu’en 1288, l’art martial, en tant que moyen de défense va compléter l’art militaire.

A cette époque, plusieurs théories ont pris naissance:

• la théorie ‘DI DOAN THANG TRUONG", théorie de la supériorité des techniques rapprochées.
• la théorie "DI NHUOC THANG CUONG’, théorie de la souplesse contre la force.
• la théorie "PHAN AN BIEN PHAP", méthode des esquives.

Sous la dynastie des TRAN (1225 · 1400), des grades de licence en arts martiaux et de Docteur en arts martiaux sont créés ainsi que les GIANG VO DUONG (Académies des Arts Martiaux).

Au jour de la fête de la Mi-automne, le généralissime TRAN HUNG DAO invite tous les dirigeants des Ecoles d’Arts Martiaux vietnamiens à une réunion pour leur faire part de la menace d’invasion des mongols HUNS et leur demande de s’unifier.

A la suite de cette grande réunion, pour la première fois, toutes les techniques furent présentées et codifiées. Cet esprit d’union nationale explique la célèbre victoire du peuple vietnamien face à l’invasion des Huns.

Sous la domination des MING

1407 1427, le Vietnam passe sous la plus terrible domination chinoise: celle de la dynastie des Ming.

A cette époque, les chinois veulent réellement effacer le Vietnam de la carte du monde, et exterminer le peuple vietnamien. Cette période de cauchemar eut de lourdes conséquences sur l’Art Martial vietnamien.

LE LOI et NGUYEN TRAI, un littéraire, conduisent de 1418 à 1427, une guerre de libération nationale.

La dynastie LE

La période 1427 - 1789 marque les divisions du pays et la lutte d’influence entre les seigneurs. L’Art Martial est divisé et cristallisé en différentes écoles. Le roi LE LOI fixe sa capitale à DONG DO (Hanoi).
Une guerre acharnée éclate de 1627 à 1672 entre les seigneurs TRINH qui contrôlent le nord et les NGUYEN qui contrôlent le sud, plongeant la population des frontières dans la misère et la ruine. Les rois LE n’exercent plus qu’une autorité nominale.

L’âge d’or de l’ART MARTIAL

Suit une période de développement intense de l’Art Martial. C’est en effet en 1718 que le seigneur TRINH CUONG encourage l’ouverture des écoles de l’Art Martial. Des examens très poussés aussi bien sur le plan technique que sur le plan théorique sont organisés tous les trois ans: pratique du tir à l’arc, du bâton, du sabre, du tir à l’arc à cheval...

L’unification du VIETNAM

A partir de 1788, une guerre longue, coupée de succès et de reculs va ensanglanter le pays. Elle dure quinze ans avant de se terminer en 1802 par le triomphe des NGUYEN et l’unification complète du pays. HUE est choisie pour capitale.

La colonisation Française et la décadence de l’ART MARTIAL

La période 1802-1945 marque non seulement la dynastie des NGUYEN, mais aussi la colonisation française.

Devant les armes modernes, l’Art Martial se révèle dépassé sur le plan de l’Art Militaire et cette hâtive constatation le conduit très vite à la décadence.

Sous la colonisation française (1863 - 1945), l’Art Martial Vietnamien, frappé d’interdiction, est complètement brisé à tel point que les jeunes ignorent pour la plupart son existence.

Heureusement, l’entraînement de l’Art Martial se poursuit dans le plus grand secret de la clandestinité.

La dynastie des NGUYEN, fondée par GIA LONG en 1802, dont la capitale est établie à HUE, porte les limites du VIETNAM à leur plus grande extension et instaure la monarchie absolue.

A la suite de mouvements d’intolérance religieuse, NAPOLEON III ordonne en 1857 et 1858 des expéditions navales.

A partir de 1858, les relations commerciales se développent entre la FRANCE et le VIETNAM.

- 1820 · 1841: le roi MINH MANG établit la monarchie absolue.

- 1884: protectorat français

- 11 mars 1945: fin du protectorat français au VIETNAM.

- 5 octobre 1945: retour des français au VIETNAM.

- 19 décembre1946: début de la guerre dINDOCHINE.

- 20 juillet 1954: reconnaissance par la FRANCE de l’indépendance territoriale de la République Démocratique du Vietnam.

- 1960: début de la présence armée des américains au VIETNAM.

- 27 janvier 1973: accords de Paris: les ETATS · UNIS reconnaissent l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale du VIETNAM.

- Février à avril 1975: offensive généralisée des forces communistes.

· Le 30 avril, chute de SAIGON (HO CHI MINH VILLE): fin de la guerre civile et réunification du pays sous un seul régime communiste.

L'Art Martial en France

L’Art Martial Vietnamien a été introduit en France depuis 1918 après la première guerre mondiale, à la suite de l’arrivée des combattants vietnamiens en France pour combattre aux côtés des français. Cependant, c'est réellement à partir des années 70 qu'il a commencé à se développer dans notre pays. En effet, la guerre civile au Vietnam a conduit nombre de maîtres et d'experts à fuir leur pays. Tout naturellement, c'est vers la France que la majorité d'entre eux s'est tournée. C'est ainsi que le 3 novembre 1973: la FÉDÉRATION FRANÇAISE de VIET VO DAO a été officiellement et légalement déclarée à l’initiative de Maître PHAN HOANG. A cette époque, la fédération comptait six styles fondateurs:

• Minh Long du Maître Tran Minh Long
• Than Long du Maître Nguyen Dan Phu
• Vovinam des Maîtres Dao et Ba Hien
• Kim Long/Hau Quyen du Maître Nguyen Trung Hoa
• Han Baï du Maître Tasteyre Tran Phuoc
• Qwan Ky Do du Maître Pham Xuan Tong

Pour des raisons diverses, sur lesquelles je ne m'attarderai pas, cette première fédération s'est morcelée. D'autres se sont créées, indépendantes (Fédération Européénne de Viet Vo Dao par ex.) ou composantes de fédérations d'autres arts martiaux (Fédération de Karaté par exemple). De fait, depuis une vingtaine d'années, l'art martial vietnamien est complètement éclaté sur le plan administratif. Malgré une brève parenthèse entre1999 et 2000 avec la Fédération de Viêt Vo Dao - Arts Martiaux Vietnamiens , qui avait réussi à réunir la quasi totalité des mouvements et styles d'arts martiaux du Vietnam présents en France (tous les styles de la défunte Fédération française, ceux de la FFKAMA, le Vovinam, le Qwan Ky Do, etc...) rassemblant ainsi plus de 15000 licenciés, force est de constater que la situation n'a guère évolué. En tant que pratiquant et passionné par l'art martial vietnamien, et quel que soit son style d'origine, on ne peut que se désoler de voir un tel gâchis administratif qui condamne actuellement notre discipline à rester minoritaire, sans reconnaissance, sans formation pour ses cadres, sans reconnaissance de ses grades, ni moyens financiers pour se développer...

Pliage du vo Phuc

Comment plier mon vo phuc ?
Il faut respecter sa tenue au même titre que le vo duong.Voici une méthode :

Pourquoi porter une ceinture ?
Parce qu'elle fait partie de la tenue (vo phuc). Elle représente le grade octroyé par le professeur. Ceci afin de signifier, entre autres choses, aux nouveaux arrivants quelles sont les personnes susceptiblent de les aider pendant les exercices au cas ou le professeur ne serait pas disponible.Elle peut-être aussi la représentation du parcours sur le chemin qui mène à la réalisation de l'Homme.

LE (le salut)

la force contenue par la souplesse

Le Salut est une marque à la fois de politesse et d'humilité.
Il est l'expression d'un des principes moraux que doit suivre le Vô sinh LE (courtoisie, modestie et respect de soi-même et des autres).
Il existe une multitude de saluts, chaque école ayant le sien qui ne diffère de celui d'une autre que par un petit détail. Cependant, le salut quelle que soit sa forme, renferme totalement plusieurs symboles que le Vô sinh doit comprendre et avoir présent à l'esprit lorsqu'il l'exécute.
Il ne s'agit pas d'un geste banal (ni d'un geste qu'on effectue seul comme un rite obligatoire) mais bien d'un acte plein de signification qui nous renvoie à une certaine tradition et nous fait appartenir à une famille.
L'un des symboles le plus souvent contenu dans le salut est celui de AM-DONG (positif, négatif : principe bipolaire qu'on retrouve dans les techniques) qui est représenté par l'imbrication poing fermé sur la pomme de l'autre main. L'élément soleil (poing droit), force positive, représentant le sud et l'élément lune (main gauche), force négative représentant le nord.
Il ne faut pas oublier son importance mais il ne faut pas non plus saluer n'importe quand et n'importe qui... sinon ce salut ne signifierait plus rien, perdrait de sa substance.
Lorsqu'il rentre dans le Vô-duong ou lorsqu'il en sort, le Vô sinh pratique le Le dung (salut debout) afin de montrer son respect envers cet endroit où il vient apprendre et travailler (selon la tradition vietnamienne).
Le salut est pratiqué au début, pendant et à la fin du cours par les Vô sinh et leur professeur :
• Avant le cours (Bai To): se préparer mentalement à entrer dans le cours, être disponible à l'enseignement qui va leur être donné.
• A la fin du cours (Bai To) : à le quitter pour retrouver sereinement leur vie quotidienne.
• Pendant le cours :
- Pour saluer leur partenaire pour travailler avec lui (Bai Le).
- Pour saluer le professeur (Bai su), pour demander un renseignement ou lorsqu'il montre une technique ou donne une explication.
- Lorsqu'on commence un Quyen et quand on le termine.
- Il existe aussi les saluts particuliers à la pratique des armes.
Le salut est un acte très important dans la pratique du Minh Long quelque que soit le niveau et le grade de celui qui le fait. Il répond à des principes élémentaires (courtoisie, politesse, respect, ...).

VO-DUONG (salle d'entrainement)

Le Vô-duong est le lieu où l'on vient apprendre et l'école (au sens strict du ternie).
Contrairement à ce que nous connaissons généralement où les cours ont lieu, le plus souvent, dans des gymnase ou des clubs, le Vô-duong au Vietnam est le lieu par excellence pour l'enseignement des élèves (Vô sinh). On leur enseigne, tout d'abord, le comportement qu'ils doivent avoir envers ce lieu où il viennent apprendre et où on leur fait honneur (silence, relations de courtoisie et de respect,...)
Il existe différents types d'écoles : celles ayant pignons sur rue (on pouvait parfois y entrer), d'autres plus secrètes (temples, par exemple) ou encore demeure de grande famille (enseignement familial). Mais, dans leur grande majorité, les Vô-duong se trouve à l'air libre (cour intérieure de la maison d'un maître. L'important était, avant tout, de pratiquer et non pas où l'on pratiquait.
L'éclosion de grandes salles est un phénomène récent dû à l'apparition des Arts martiaux étrangers ayant ce type de salle publique. Il nous faut bien comprendre que le Vô-duong au Vietnam est un endroit qui participe à la relation humaine (Disciples/Maître) basée sur des principes de conduite très anciennes et qu'il est, en fait, un lieu de travail, de recueillement et non un espace de loisir.
En Occident, bien que le plus souvent, la salle d'entraînement soit polyvalente, elle doit devenir pour nous, lors des cours, ce lieu privilégié, sinon sacré, où l'on vient apprendre la voie des Arts martiaux en toute humilité.. A ce titre, nous devons nous y comporter avec le plus grand respect (participation à la propreté du local, discrétion, courtoisie, ponctualité, ...).
Le Vô sinh n'est en effet pas un simple sportif anonyme venant passer un peu de son temps libre dans un gymnase, il est l'un des maillons d'une longue chaîne humaine dont les racines plongent très profondément dans le temps. A ce titre, il aura soin, lorsqu'il entrera ou sortira du Vô-duong de saluer ce lieu.